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FAIM DE CONTES

Il était une fois...

une petite fille bercée au rythme des contes italiens et français...

une petite fille toujours le nez dans les livres . Et elle y est  restée..

De bibliothécaire à conteuse, j'ai franchi le pas et sauté dans les pages des livres de contes, légendes, mythologies.....

J'ai gambadé avec les enfants, tremblé devant les ogres et les loups, galopé avec les chevaliers, frémi, aimé, ri, oui j'ai beaucoup ri.

 

Comme le dit Nasr Eddin Hodja 

"espérons ne jamais voir un monde habité par des gens incapables de rire ! "

 

Alors j'ai voulu partager !

 

 

 

 

De stages en rencontres fabuleuses, j'ai beaucoup appris.

Hamadi, Philippe Campiche, Jihad Darwiche.

Les voix, les gestes, le regard, 

Henri Gougaud, Bruno De La Salle, Muriel Bloch

les festivals, les amis

Daniel L'Homond, Koldo Amestoy, Rémy Boussengui,

la fragilité du conteur, sa présence, sa passion

le regard, toujours le regard qui plonge dans l'autre et lui dis "Viens, je t'emmène ! laisse toi faire ! tu vas cheminer un moment avec moi ! oublie tout ! viens!"

 

Dans ton regard seul, tient la vie du monde.

Que ton regard soit froid, sans rien qui l'anime, et tout ce qu'il contemple demeure inanimé.

Qu'en lui soit un désir, un élan, un appel, aussitôt les choses s'avivent et la lumière des êtres s'éveille

Henri Gougaud

 

 

 

 

 

 

 

Dans ma tête, volent des contes.

Histoires merveilleuses, tristes, souriantes, facétieuses, érotiques....

Des personnages apparaissent et disparaissent au gré de mon humeur. Certains sont restés, bien accrochés.

Pierrot Lacaussade, mon Pierrot gascon

Pinocchio, mon personnage préféré, souvenir italien d'une nonna tant aimée

Nasr Eddin, ce fou sage que l'on croit idiot , mais les malins qui font semblant d'être idiots me plaisent davantage que les idiots qui se croient malins !

Alors je conte !

pour le plaisir. Mon plaisir.

Je "conte" aussi sur les autres.

Je conte pour suspendre le temps qui va trop vite.

Je conte pour que les mots volent telle une musique dans vos têtes.

Je conte pour que cette symphonie sorte de votre bouche.

Je conte


 

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